Les Français sont toujours en quête d’une maison. Une recherche qui se répercute sur les prix de l’immobilier, puisque selon le baromètre du mois de décembre de Meilleurs Agents, celui des maisons augmente deux fois plus vite que celui des appartements. Si le marché immobilier français a vu ses tarifs augmenter de 4,8% depuis le début de 2021, celui des maisons a bondi. Il est plus élevé de 6,1%, alors que celui des appartements a progressé de 3,2% depuis le 1er janvier.
L’étude précise que la hausse observée des prix des maisons est encore plus nette dans les zones rurales. Depuis janvier, ils ont ainsi augmenté de 8,3%. Dans les banlieues des dix plus grandes villes de France, les prix ont aussi progressé, mais de manière plus modérée. La hausse y est limitée à 1,8% depuis la rentrée.
Un marché immobilier global morose dans les villes
Mais la morosité ne touche pas que le marché des maisons dans les plus grandes villes de l’Hexagone. Si Marseille fait figure d’exception avec une hausse des prix de 0,9%, les autres métropoles ont vu leurs tarifs faire du surplace en novembre. A Toulouse et Rennes, ils ont cependant progressé de 0,2%. Une évolution deux fois plus importante que celle enregistrée à Montpellier (+0,1%). Dans le même temps, ils ont reculé de 0,2% à Nice, Strasbourg et Bordeaux et de 0,1% à Lyon, Nantes et Lille.
Selon le baromètre, le marché est atone en raison d’une demande en berne. « L’Indicateur de tension immobilière (ITI) de Meilleurs Agents fait en effet état d’un nouveau tassement du nombre d’acquéreurs potentiels », précise le document. Concrètement, huit des onze principales métropoles françaises, dont Paris, affichent désormais un surplus d’acheteurs par rapport au nombre de vendeurs de moins de 10%. A Strasbourg (10%), Nice (12%) et Lille (12%) le ratio est à peine plus élevé.